Au-delà de l’engouement — quelles sont les vraies raisons de la curiosité pour les traitements de perte de poids?

Pour le découvrir, nous avons mené une courte étude auprès d’adultes (18+) responsables ou co-responsables des achats du foyer.

Un intérêt croissant, mais une utilisation encore limitée

Environ une personne sur quatre dans les deux pays prend actuellement — ou envisage de prendre — un médicament pour la perte de poids.
Aujourd’hui, l’usage réel reste limité : seulement 8 à 9 % sont des utilisateurs actuels.
Mais l’idée gagne du terrain, en particulier chez les adultes de moins de 50 ans.

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Même si l'intérêt grandit, la plupart des personnes n'envisagent tout simplement pas les médicaments de perte de poids.
La majorité préfère se concentrer sur l’alimentation et l’exercice, ou estime ne pas avoir besoin de médicaments pour gérer son poids.

D’autres évoquent des inquiétudes liées à une dépendance potentielle ou à de possibles effets secondaires, des préoccupations particulièrement présentes chez les femmes belges.

Cela montre que, pour l’instant, les médicaments de perte de poids sont perçus comme une solution de dernier recours, plutôt qu’un élément régulier de la gestion du poids.

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Qu’est-ce qui alimente cette curiosité ?

Contrairement à ce que l’on observe aux États-Unis, les médicaments de perte de poids restent encore loin d’être monnaie courante en Europe.
En Belgique et aux Pays-Bas, la majorité des consommateurs ne considèrent ces traitements comme appropriés que lorsqu’ils sont nécessaires pour des raisons médicales.
Les utiliser pour des raisons de style de vie ou d’esthétique est jugé inapproprié.

Les principales motivations pour prendre des médicaments de perte de poids sont d’ordre médical :

• prévenir les maladies liées à l’obésité (diabète, hypertension, etc.),
• améliorer le bien-être général,
• renforcer la confiance en soi.

Côté différences entre pays :

• les Néerlandais sont un peu plus motivés par des résultats pratiques (« parce que les autres méthodes n’ont pas bien fonctionné », « pour maintenir la perte de poids »),
• tandis que les Belges mettent davantage l’accent sur les avantages au quotidien : énergie, bien-être, santé globale.

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Dans le même esprit de prudence et de priorité à la santé, les personnes se tournent principalement vers des professionnels de la santé pour obtenir des informations sur les médicaments de perte de poids — suivis par les recherches en ligne et les pharmaciens.

‍Entre promesse et prudence

Dans l’ensemble, les attitudes restent pragmatiques.
Dans les deux pays, la majorité n’est pas intéressée par la prise de médicaments de perte de poids — mais les Pays-Bas se montrent légèrement plus optimistes.
Plus de la moitié des répondants néerlandais estiment que ces médicaments peuvent « donner le coup de pouce nécessaire » et beaucoup pensent qu’ils aident à maintenir la perte de poids.

En Belgique, l’état d’esprit est plus prudent — l’attention se porte sur le coût, les risques à long terme, ainsi que sur l’importance de l’alimentation et de l’exercice.

Dans les deux marchés, la plupart déclarent qu’ils n’envisageraient un médicament que s’il était fortement recommandé par un médecin.

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Et après?

À quoi pourrait ressembler l’avenir des médicaments de perte de poids dans nos pays ?
Pour l’heure, ces traitements ne sont pas (encore) grand public — mais ils entrent rapidement dans la conversation sociétale.

Les consommateurs les perçoivent moins comme un « raccourci » que comme un outil supplémentaire, à utiliser avec prudence et, idéalement, sous supervision médicale.

L'intérêt progresse, mais c’est la confiance et l’accompagnement qui détermineront la suite.

Chez Haystack Consulting, nous suivons en continu les tendances de consommation.
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